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Sujets imprévus, guerres civiles, points de rupture, Maurizio Lazzarato


Une lecture du livre de Davide Gallo Lassere, Contre la Loi Travail et son Monde. Argent, précarité et mouvements sociaux (Eterotopia-France, novembre 2016)

Publié, le lundi 27 février 2017 | Imprimer Imprimer |
Dernière modification : mardi 28 février 2017


Le beau livre de Davide [1] me semble fournir une excellente occasion de discuter de ce que le colloque C17 qui s’était tenu à Rome à la mi-janvier avait appelé « les taches que doivent accomplir les communistes » [2]. Je dis « beau » parce qu’il pose des questions pertinentes et je voudrais, plutôt que de rédiger une recension, instaurer un dialogue à partir de certaines réponses possibles à ces questions.

Davide se demande comment il est possible qu’après une succession de victoires qui a culminé dans les années 70, on ait pu subir une défaite stratégique comme celle que nous a infligée le néolibéralisme. J’ajouterais qu’il s’agit de comprendre aussi les raisons des défaites ultérieures - celle subie par les mobilisations contre la Loi Travail n’étant que la dernière d’une longue série.

C’est justement des concepts de « travail » et de « production » que j’aimerais partir. En réalité, ces derniers ne peuvent être compris (et cela depuis la conquête des Amériques) indépendamment du travail des esclaves dans les colonies et du travail de reproduction des femmes [3]. Or c’est une chose que le marxisme a eu du mal à intégrer politiquement quand il ne l’a pas ignorée ; elle ne joue en tout cas aucun rôle dans sa théorie de la « valeur ». Pour considérer la « nature » à la fois économique et politique du capitalisme il faut considérer trois divisions : les hiérarchies de classe, les hiérarchies de race et les hiérarchies de sexe. Toutes trois sont compréhensibles seulement du point de vue de l’économie-monde et toutes trois donnent lieu à des modèles d’assujettissement sur lesquels s’exerce la gouvernance biopolitique.

Ces divisions représentent en réalité trois modes de conduite de la guerre civile. Dans tous les tournants de son histoire, le capitalisme reprend l’initiative politique en innovant, restructurant, détruisant des êtres humains et des choses, mais l’innovation, la restructuration et la destruction sont toujours filtrées par ces divisions. Quand il est politiquement en danger, le capitalisme n’hésite pas à encourager et à soutenir des formes de réaction qui se manifestent et se consolident précisément à partir de l’affirmation de ces hiérarchies et de ces « guerres civiles ».

Le passage, auquel se réfère Davide à propos du néolibéralisme, de l’« arme de la critique » (la « Société du Mont Pélérin ») à la « critique des armes » (la rupture du compromis fordiste après lequel le capital considère le prolétariat comme un ennemi à abattre), doit être entendu au sens littéral. Les prodromes de la guerre civile qui sont en train de se déclencher aux USA (guerre civile qui traverse désormais aussi les élites économiques et administratives) sont fomentés par des néofascismes qui identifient l’ennemi de classe dans le réfugié, l’immigré, le musulman (les « nègres » du postcolonial) et qui veulent rétablir les hiérarchies hétérosexuelles (la suprématie du mâle).

Par conséquent, l’intensité des guerres civiles en cours dépendra seulement de l’intensité de l’affrontement de classe. C’est seulement la faiblesse politique des mouvements qui permet à Trump de rajouter une couche de néolibéralisme (cette fois-ci postfasciste). Roosevelt, en revanche, a de fait été obligé de décréter l’euthanasie du « rentier ».

Le capital n’est pas véritablement en danger, parce que de nos jours il n’y a rien qui ressemble à l’organisation politique et sociale, à l’imagination politique et à l’expérience de la Commune de Paris, qui clôture un siècle, le XIXème, composé de luttes. J’ai eu l’occasion de faire remarquer à Dardot et Laval que la solidarité et l’organisation du « commun » du mutualisme ont belle et bien une autre portée par rapport au « logiciel libre », à Wikipédia et aux autres incroyables possibilités techno-scientifiques. Et qu’il n’y a rien qui renvoie au niveau d’autonomie et d’indépendance affirmé par les révolutions de la première moitié du XXème siècle. Les élites hésitent contre Trump, non pas parce qu’elles sont démocratico-cognitives (la Silicon Valley), mais seulement parce qu’elles n’ont pas un véritable ennemi face à elles. S’il se manifestait une capacité de critique réelle comme celle développée par la composition de classe « non cognitive » entre le XIXème et le XXème siècle, les différents pouvoirs auraient déjà déchaîné une « production de destruction » comparable à celle qui nous a conduit aux fascismes, aux guerres - civiles ou pas - et à la bombe atomique. Si cela est déjà arrivé, cela peut se reproduire encore, disait Primo Levi, et l’histoire n’a jamais enseigné quoi que ce soit à personne.

Ces divisions commencent à se fissurer à partir déjà du XIXème siècle. Elles s’élargissent pendant les deux Guerres Mondiales et dans le second Après-Guerre. 1968 déclare l’impossibilité de reproduire la séparation entre le Nord et le Sud, entre colonisés et colonisateurs ; 1968 affirme la continuité entre travail de production et de reproduction, en niant radicalement la naturalité de l’hétérosexualité et en minant ainsi les bases politiques du capitalisme mondial. Les subjectivations des guerres civiles en cours en Europe - toujours plus explicites - cherchent, quant à elles, à rétablir tout cela.

Cette double émancipation, de l’esclavage d’un côté, et du patriarcat et de la norme hétérosexuelle de l’autre, représente la rupture des deux formes d’exploitation et de domination qui ont précédé l’exploitation du salariat. Et elle est, me semble-t-il, plus importante que le développement du General Intellect. Ou pour le dire autrement : ce dernier ne peut s’actualiser qu’à travers ces divisions, alors que sa critique ne peut s’organiser que contre la machine de guerre du capital, constituée politiquement par les hiérarchies susmentionnées. Il serait temps de parler non pas de la puissance des médias, d’internet, des algorithmes (ce fantastique « bobard » tout droit issu de de leur capacité de gouvernance), mais sur leur impuissance. L’aptitude de ces « plates-formes » au contrôle, à la prévision, au formatage des comportements s’est misérablement brisée (et cela ne date pas d’aujourd’hui) sur le développement de subjectivités post-fascistes, sur lesquelles elles n’ont aucune prise.

L’énergie subjective libérée par la décolonisation et par le féminisme est incomparablement plus puissante que celle libérée par le capitalisme du savoir. Il s’agit de deux vagues, dont les effets se feront sentir pour beaucoup de temps encore.

Pour favoriser les ruptures subjectives contre l’exploitation et la domination du capital, le « prenons l’argent », proposition finale du livre (qui fait sens seulement si entendue comme refus du « travail » [4]), devrait être articulé à l’intérieur des divisions qui déchirent la composition mondiale de la force de travail. S’il n’est pas porté et investi par des subjectivations qui émergent des luttes contre les hiérarchies de classe, de race et de sexe, le discours sur le « revenu » risque de devenir une nouvelle mesure biopolitique de contrôle de la composition de classe (Hamon). Il n’y a pas d’alternative à l’invention d’un nouvel internationalisme.

Davide a raison de poser le problème de la critique et de ses limites (même si je ne vois pas pourquoi il cite, entre autres, Boltanski et Chiapello, qui ont montré leurs très grandes limites, dans la mesure où leur point de vue se réduit à la vision d’un improbable opéraïsme socio-démocratique, centré autour de la France, qui les a rendus aveugles à la mondialisation et à la financiarisation !).

Les concepts qui ont tenté de rendre compte de la « multiplicité » qui a émergé depuis les années 1960-70 (les « minorités », la « population » de la biopolitique foucaldienne, la Multitude) ont une double limite : ils sont trop génériques et flous puisqu’ils n’arrivent pas à qualifier les conflits, à dénommer les lieux de la guerre civile en cours, et ils considèrent comme résolu, ou ne prennent pas en considération, le problème qu’ils devraient thématiser.

Les divisions de classe, race et sexe définissent les temps et les espaces des subjectivations à l’intérieur desquels se développe une véritable « guerre de subjectivités ». La prolifération des subjectivations que le féminisme a rendue possible (en générant de toute façon des divergences profondes entre féminisme blanc, black et queer), les subjectivations issues de la décolonisation (dont font partie aussi les néofascismes islamiques), les subjectivations de classe (avec leurs conflits internes entre précaires et travailleurs garantis, même s’ils deviennent toujours plus mobiles eux aussi), n’expriment ni les mêmes désirs, ni les mêmes intérêts. Au contraire, à l’intérieur de ces divisions se développent des oppositions qui peuvent aller jusqu’aux guerres civiles (celles qui actuellement traversent beaucoup de pays musulmans et de pays soumis au pouvoir « extractif » postcolonial).

En ce sens, il y a des renvois significatifs dans le livre de Davide. Le plus important est celui qui concerne les endocolonisés. Les luttes contre la Loi Travail, « les arabes et les noirs » français les ont fondamentalement regardées de loin, même s’ils constituent la partie la plus pauvre du prolétariat. « Tous travaillent », répétons-nous comme un mantra, mais moi travailleur blanc, toi noir, moi travailleur homme, toi femme. Je me répète, mais vue la légèreté avec laquelle on évite ces questions cela vaut le coup : le racisme et le sexisme ne sont pas des phénomènes culturels, mais une des expressions parmi les plus abouties de la guerre civile de classe, comme les néofascistes semblent le comprendre mieux que nous.

Ce ne sont certainement pas les travailleur cognitifs qui organiseront ces guerres subjectives à l’intérieur du prolétariat. Parce qu’autrement nous nous retrouverons encore à l’intérieur des limites du paradigme marxiste. La « classe en soi » (qui travaille, produit, coopère cognitivement en préfigurant déjà le « commun ») qui doit devenir la « classe pour soi ». Plus intéressant et problématique me semble le concept de « sujet imprévu » de Carla Lonzi [5]. Le sujet n’est jamais donné, il doit être construit transversalement aux désirs et aux intérêts - même violemment contrastants - de classe, race et sexe (c’est moi qui ajoute cela). La machine subjective va s’organiser au sein même des guerres de subjectivité qui sont déjà-là, qui s’organisent déjà. Quand on est en présence de n’importe quel mouvement conséquent, il se manifeste des désirs et des intérêts divergents.

Tout de suite après l’élection de Trump, les différents féminismes ont réagi en temps réel, avec une formidable manifestation d’internationalisme, laquelle toutefois a coïncidé avec les frontières des différents Nord du monde, alors que ce qui reste du mouvement ouvrier, renfermé dans ses frontières nationales, est prêt à n’importe quel compromis trumpien afin de se garantir quelque - toujours plus improbable - emploi. Les différents Sud du monde sont restés à regarder. L’internationalisme qui se développe est celui des délires néonazis d’extermination pour se venger des atrocités du vieux et du nouveau colonialisme (ce n’est pas moi qui le dit, mais Zbigniew Brzezinski).

La critique que Davide formule à l’égard des positions destituantes (qui ont très certainement la faveur de la majorité des jeunes « révolutionnaires » français) et des positions constituantes, je la reformulerais de cette manière : Qui ? Qui opère la destitution ou la constitution ? Soit il n’y a aucune réponse (les destituants) soit elle est assumée comme évidente (les constituants) !

« Qui », est la question qu’il faudrait adresser aussi à Dardot et Laval. Qui devrait construire le « commun » ? L’institution du commun, doit à mon sens, être comprise transversalement aux subjectivités issues de la lutte contre les divisions de classe, de sexe et de race (que Nuit Debout a été très loin, même, de prévoir), faute de quoi tout retombera dans un nouvel et impossible réformisme.

La citation de Tronti qui ouvre le livre [6]est symptomatique de l’incapacité du marxisme européen à saisir, dans le second Après-Guerre, les divisions de race et de sexe que 1968 a ensuite critiquées.

La première partie de la citation est entièrement fausse, parce que le point de vue partiel de classe déjà à cette époque ne permettait pas de saisir le « tout ». Il y avait et il y a aussi, de manière irréversible, le « point de vue partiel » du colonisé et le point de vue tout aussi partiel de la féministe qui voient chacun.e à sa manière un « tout » complètement différent.

Des affirmations promptement vérifiées, parce que, comme l’écrit Rancière, 1968 fait exploser le marxisme. Pour Tronti, la « grande politique » finit ici (et en effet il commence la très petite politique de son parti, avec qui il a voté le Jobs Act [7] et la loi sur les unions civiles), alors qu’Althusser, autre grand marxiste du second Après-Guerre, sera contraint de s’aligner contre ce qu’il voit mais qu’il ne peut pas comprendre. Quant à Adorno, le mouvement étudiant allemand de l’époque a déjà tout dit.

Un petit peu comme maintenant, si cela n’est pas une exagération. Il ne me semble pas que le (notre) post-opéraïsme soit armé théoriquement pour saisir ce qu’il se passe « ici et maintenant ».

Nous avons besoin d’une « lecture politique », pas économiciste et pas sociologisante, comme la deuxième partie de la citation, qui doit toutefois être adaptée à la nouvelle situation, traversée et caractérisée par des nouvelles subjectivités. Sous certains aspects, mais seulement sous certains aspects, la conjoncture contemporaine ressemble à l’époque du tournant entre XIXème et XXème siècle. Les mouvements politiques et sociaux, aujourd’hui comme en ce moment-là, passaient de défaite en défaite (de massacre en massacre serait-il plus correct dire pour le XIXème siècle). Malgré une capacité d’organisation et de « créativité » politique que les travailleurs cognitifs (avec tout le savoir qu’ils ont incorporé) n’atteignent pas, les ouvriers de l’époque étaient régulièrement et violemment réprimés.

Lénine pense le parti (sur le modèle de l’usine, dira Weber), un type de subjectivité militante (le « révolutionnaire de profession »), une méthode (la conscience de classe portée de l’extérieur par une avant-garde), etc. afin d’essayer de mettre fin à la série de défaites sanglantes. Il y a deux problèmes principaux, sur lesquels se brisaient les désirs, les rêves et les projets révolutionnaires : le pouvoir et la guerre. Lénine fournit une réponse, et même très efficace : prendre le pouvoir et transformer la guerre impérialiste en guerre de classe.

Or, entre 1917 et nous il se passe 1968, qui a complètement remis en discussion la stratégie ayant ouvert le cycle des révolutions « gagnantes ». Le parti, l’hégémonie de la classe ouvrière, l’avant-garde, etc. ne peuvent plus fonctionner parce qu’elles sont explicitement refusées par les subjectivités de l’Après-Guerre. A partir de 1968 tous les mouvements ont rompu avec le communisme, avec ses succès et avec ses faillites historiques. Mais les questions du pouvoir et de la guerre elles, restent, elles sont encore actuelles, il suffit de regarder autour de nous. Ou mieux : sur ce point le retard théorique et politique est énorme. La possibilité de trouver une réponse différente de celle léniniste, personne ne la détient (et personne ne semble non plus s’occuper non plus de la chercher).

La difficulté des mouvements contemporains réside dans l’incapacité de s’élever au niveau de l’affrontement en cours et de celui qui se prépare : la prochaine crise financière et ses retombées, qui seront encore plus dramatiques. Elle est déjà annoncée, car toutes les conditions sont consolidées, il faut juste comprendre ce qui fera exploser les milles bulles que la crise de 2008 a fait pousser comme des champignons.

Si l’expérience européenne de Podemos est une réponse à la défaite de Syriza, son « populisme de gauche » décourage aussi les sympathisants, parce qu’il ne tient en considération ni la nature de l’initiative capitaliste, ni la composition de classe. Aux théories néo-péronistes de Laclau, même Judith Butler s’est convertie, comme un témoignage de la faiblesse du féminisme quand il sort de son terrain spécifique et qu’il est contraint d’affronter la « lutte de classe » en général (voir aussi les trivialités racontées par Donna Haraway et Rosi Braidotti sur la conjoncture trumpiste).

La forte mobilisation contre la Loi Travail ne sort pas des limites que je viens d’esquisser rapidement. Aucun désespoir. Le mouvement ouvrier aussi a dû en passer par une longue série d’expérimentations, de défaites et de victoires partielles, avant de trouver, à l’intérieur des guerres civiles, les méthodes et les organisations pour résister et attaquer. Est-il possible de penser et de mettre en pratique un nouveau concept de rupture - et de révolution - indépendamment des méthodes et des modalités d’organisation de la « classe ouvrière » ? Est-il réaliste de vouloir construire une machine de guerre reformulée par les « multiplicités » des conflits de classe , de sexe et de race, qui ait la capacité de se confronter aux nouvelles dynamiques néo-fascistes du pouvoir et des guerres ? Hors de cette voie, je n’en vois pas beaucoup d’autres.

Source, Effirmera, critica e sovversioni del presente

Maurizio Lazzarato vient de publier, avec Éric Alliez, un Guerres et Capital, dont on pourra lire l’introduction ici.



Notes :

[1Davide Gallo Lassere, Contre la Loi Travail et son Monde Argent, précarité et mouvements sociaux (Eterotopia-France, novembre 2016)

[5De Carla Lonzi, on peut lire en français sur internet De la signification de l’autoconscience dans les groupes féministes

[6Que reste-t-il du premier opéraïsme, dont Ouvriers et capital n’a été que l’une des expressions ? Certaines choses, vous le dites vous-mêmes dans la présentation de la rencontre de Nanterre : il reste le point de vue partiel à partir duquel regarder le Tout, il reste une conception conflictuelle des rapports sociaux, il reste la subjectivité des luttes qui impose à l’adversaire le terrain de l’initiative. Mais ce qui reste surtout, pour moi, c’est une lecture politique de la lutte de classe, l’anti-économisme, l’anti-sociologisme, l’anti-idéologisme. Ce qui m’amène aujourd’hui à soutenir l’idée suivante – une idée de « pensée extrême » : pour abattre la menace de la centralité ouvrière, le capitalisme a dû abattre la centralité de l’industrie, avec la conséquence que l’on sait : une nouvelle forme d’ordre capitaliste fondé sur le désordre financier, quand ce n’est plus la crise périodique qui interrompt le développement permanent mais au contraire le développement périodique qui interrompt la crise permanente. Quand je dis cela, je vois les yeux des économistes néolibéristes, post-keynésiens ou pseudo-marxistes, peu importes, devenir ronds. C’est vrai ? Ce n’est pas vrai ? Ça ne m’intéresse pas. Je ne cherche pas la vérité historique, objective, bonne pour les intellectuels dis-organiques. Je cherche une idée-force, une idée politique, qui puisse me servir pour construire un front de conflit qui plonge à la racine des divisions sociales actuelles.
Extrait d’une lettre de Mario Tronti adressé aux participants au colloque de Nanterre, le 11"¯juin 2016 à l’occasion des 50 ans de la publication de Ouvriers et capital, recueil de textes dont on peut consulter ici un extrait, Lutte contre le travail.

Les premières page de Contre la loi travail et son monde, Argent, précarité et mouvements sociaux.

Un autre texte rédigé depuis la lecture du livre de Davide Gallo Lassere : Penser stratégiquement la lutte contre la loi travail, de Christian Laval.



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