CIP-IdF/Commune Libre d'Aligre : 3 rue d'Aligre-75012-Paris / Tél: 0140345974 Contact Plan


Suivez la CIP

             

Abonnement liste infos

Abonnement liste de discussions et débats

L'essentiel

 

recherche :

Accueil  >  Archives  >  Comptes-rendus 2003-2006  >  CR agoras  >  Compte rendu de l’agora du 11/01/2004

Compte rendu de l’agora du 11/01/2004

Publié, le mardi 20 janvier 2004 | Imprimer Imprimer |
Dernière modification : mardi 20 janvier 2004


Compte rendu de l’agora du 11/01/2004

Certains éléments de la pensée de chacun m’ont échappés,(par manque de clarté pour moi ou par trop grande rapidité) ce qui peut expliquer parfois des sauts du coq à l’âne, je m’en excuse par avance...

- Il s’agit de dégager 2, 3 thématiques sur lesquelles nous pourrions travailler tout au long de l’année. M a envoyé des idées de questionnement sur le fonctionnement de la coordination , sur les différences entre les syndicats et les coordinations, sur les différences des mouvements entre les années 80 et aujourd’hui.
Pour dimanche et lundi prochains, travailler à un ordre du jour, est-ce le moment ou pas ?
Une Agora : une mise en question des choses sur lesquelles on est d’accord ou pas.

- (on pourrait parler )des tendances politiques internes à la coordination ?c’était pour ça l’agora.

- débroussailler les questions qui n’ont rien à faire en AG. Qu’est ce qu’on continue à vouloir défendre ensemble ?
Rappeler les RV du mois de janvier où des forums pourraient avoir lieu(Nantes, Clermont...)
L’idée de travailler sur la circulation entre nous , pour que ça ne soit pas toujours les mêmes qui aillent aux forums.

-  : la coordination va être invitée, pour ne pas être les VRP de la lutte, penser que ça soit aussi des actions.Faire que les choses ne se déroulent pas comme elles le doivent, avec chacun son tour de parole et tout le monde rentre chez soi.

- à l’extérieur, est-ce qu’on y va pour défendre « une culture » ou pour défendre les droits sociaux ?

- nous ne parlons plus de culture , mais de droits sociaux. Avec quelle rémunération, je fais mon métier, à quoi elle m’ouvre..., ça a été décidé collectivement.

- au syndéac on parle de culture. La coord parle des droits sociaux, il ne faut pas qu’un seul en parle, monopolise la parole sur la culture. La culture c’est quoi :
Le ministère de la culture ?
La culture phénomène antropologique... ?
On confond plein de choses. Les Droits sociaux sont un problème culturel , j’ai envi de dire.
C’est tout ce qui constitue les modes d’expression, d’échanges, qui participe au lien social.

- j’aimerais bien qu’il vienne le Syndéac , parce que je n’arrête pas d’en entendre parler et je ne vois pas qui c’est ...

- Il y a Baudrillard le 20 février au Centre National du Théâtre qui va faire un débat sur l’intermittence, on pourrait y aller et s’interrompre nous-mêmes.

- je ne vois pas pourquoi la dénomination « prestataires de service » est considérée comme négative

- quand on sort de notre cadre , c’est là qu’on est le mieux , si on répond aux questions sagement, ça sert à rien.

- devenir la bonne conscience des gens qui nous invitent, qui disent « nous sommes solidaires », c’est pas possible, ils sont solidaires de rien, ils font leur truc et nous on vient les cautionner sans déranger personne.

- ça a été l’idée de départ de Saison en Lutte, d’où l’idée du kit, etc...
On a désinvesti les lieux en septembre.

- on s’est fait avoir en ménageant la chêvre et le chou, on a voulu lutter en jouant. Ceux qui ont gagné ,ce sont les patrons, leurs théâtres ont continué à jouer, et le protocole est passé.
Je : exemple d’Aurillac , où il y a eu des conflits entre grévistes et militants qui voulaient lutter en jouant.

- j’ai plus envi de faire Saison en Lutte, le protocole est passé. Est-ce qu’on continue à lutter contre ce truc ou est-ce qu’on se prépare à ce qui va se passer en 2005 ?

- les 2 sont liés.
On est pas dans une configuration :les patrons des théâtres d’un côté et nous de l’autre. On est capturé nous aussi, nous aussi on est content de jouer. Saison en lutte , au résultat est un pacte de dupes. Nous on a joué à Brest chez Jacques Blanc, tu vois qui c’est ?

- il nous dit qu’on existe grâce à lui, que c’est parce qu’il fait des spectacles qui gagnent du fric qu’il peut nous donner 3fr et nous faire jouer, c’est une logique de chef d’entreprise. Comment penser ce qu’on fait, à partir de là ?

- le syndéac ils ne se sont jamais engagés, ils ont écrit des lettres, mais c’est tout. Et ça s’est écroulé.
A cet égard, la villa Médicis a été importante en tant que bastion de la culture,y parler de droits sociaux , ça pose problème.

- pourquoi la Villa , des gens m’ont demandée ?
+ on est justes dans les cibles, + on nous dit qu’on se trompe de cible. La villa ce sont des conditions de rêve 2800 euros par mois à 15, et ce temps , ce temps libéré, tout ça on le veut pour tous. Il n’est pas question de dire, vous êtes des salauds, mais se pose la question aussi avec ce protocole , de ce temps de création...
Comment on produit ?La politique des programmateurs ? C’est de tout ça dont il faut parler et pas uniquement des droits sociaux.
Cette idée d’attachement, tute laisse prendre à ça : je m’en vais parcequ’on me traite mal, ils me rattrapent , comment on faire sans toi,... et tu te laisses avoir.Cette culpabilisation, on se l’ai prise dans la gueule, tout l’été. Il y a plein d’affectif qui n’est pas dans les autres métiers.
Dans les entreprises, le chef y croit peut-être encore mais l’employé plus du tout, ils ont essayé de faire croire à la grande famille etc...ça marche pas alors que chez nous si.
Au Châtelet, le chef de chœur de la Belle Hélène vient parler, d’abord il commence par s’excuser : ça ne va pas durer longtemps, puis : je suis intermittent.... Huées générales, applaudissements etc... Laisser le parler dis-je, une femme derrière moi : espèce de communiste !
Arriver au bout de 6 mois à déclencher des soulèvements pareils, c’est vraiment intéressant !
Notre capacité à déclencher du scandale.
Il y a quelque chose qui est à l’œuvre dans le public depuis quelque temps, c’est : pourquoi continuer à faire vivre l’interprofessionnalité ? Et l’idée de caisse par métier est entrée dans les esprits, insidieusement. Pourquoi chaque secteur ne pourrait pas cotiser pour son secteur ?
A quoi sert de rentrer dans les théâtres, si on nous écoute pas, de faire du scandale etc ... ?
Ilfaut travailler là dessus.
Faire remonter ces clivages entre ces gens du public dont tu parlais , c’est très important car tout est fait pour les effacer.
Rappel du public dénonciateur, voir plus , des intermittents ...
Lâche un gars de la ratp sur un quai un jour de grève...
Oui mais j’aurais pas cru que ça serait arriver à des artistes
Heureusement qu’il n’y a pas de privilèges par rapport aux artistes....Le terrain de lutte c’est le 16éme !
Le chapiteau de Dominique c’est dans le 16éme !
L’action qui était bien c’est quand on a voulu empêcher les jeunesses des victoire de la musique , bien parce qu’on a empêché le spectacle de commencer et qu’un débat a eu lieu, si on était resté que 2mn, le débat n’aurait jamais eu lieu. 3 quart d’heure de débat.
C’est l’intêret de l’occupation, tu t’installes et ça travaille. Aujourd’hui on est peut-être plus mûr que cet été en Avignon, pour le faire.
Relancer l’occupation d’un théâtre, c’est un moyen de relancer quelquechose.
Ca permet aux artistes et techniciens de revenir parce que là, c’est chez moi.
Ça remet en valeur ceux qui veulent travailler et ça désigne les méchants qui veulent empêcher les gens de travailler.
L’ occupation, le but c’est pas d’ empêcher mais de questionner.
On peut faire tout ce qu’on veut, le protocole passe.
Nos actions ont été sectorisées, cf Thatcher. Ce qui fait bouger les politiques c’est l’opinion publique. Il faut la toucher et après c’est cou-couche panier.
Par rapport à Thatcher, les mines ont fermé parce que c’est le nucléaire qui a été choisi, les mines étaient condamnées. Est-ce que notre forme de spectacle est morte ?
C’est à nous de le décider.
Ce qu’ils ont voulu faire c’est dire que cette forme de spectacles est morte.
La société était d’accord pour le nucléaire car c’était considéré comme plus propre, est-ce que la société est d’accord pour nous ?
Aller voir les gamins dans les lycées.
Ce qui est à mettre en cause c’est les abus.Ne pourrait-il y avoir des gens de la coord qui s’occupent de les déceler ?Les inspecteurs du travail ne le feront pas.
Si, ils ont commencé.Si on participe à ça , on se tue car les abus tout le monde en fait, tout le monde a fait un cachet en plus pour avoir ses heures.
A Canal, ils sont en train de suivre drastiquement la loi, le ménage, ils le font.
On est pour le partage du travail. Exemple d’un réalisateur qui travaille plus de jours qu’il y en a dans l’année.
Abus n’est pas le bon mot.
Il faudra bien donner un nouveau modèle.
Je suis d’accord pour en parler si on dit nous abusons tous.
Moi je vais pas dénoncer les gens.
C’est d’autre chose qu’on parle.Nous sommes le laboratoire de ce qu’on appelle le libéralisme.S’ils emploient des stagiaires , c’est parce que s’ils employaient les gens comme il fuat , il y aurait 2 fois moins de films.C’est pas un problème d’abus, c’est un problème de travail.Sur quoi se constitue les conditions de construction d’un film ? C’est sur l’ultralibéralisme. Conditions, répartition du travail plutôt qu’abus !
Si on est forcé de faire des abus , c’est parce qu’en face il y a d’énormes abus.
C’est quoi pour nous l’intermittence.
Partout ils suppriment des émissions, on devrait leur demander pourquoi ! Il n’y a pas que les théâtres à occuper. On a porté la parole dans beaucoup d’endroits, maintenant il faut aller porter le fer.
C’est là qu’il y a un écart entre spectacle vivant et audiovisuel, si ça n’a pas été porté c’est parce que ceux qui vont se faire laminer c’est ceux qui le sont déjà !
J’ai rien contre le débarquement d’inspecteurs du travail à l’Opéra , à l’atelier couture, il y a 35 personnes qui ferment leurs gueules en cas de conflits car ils sont fragiles
Est-ce qu’au niveau des CDN , il n’y a pas une tendance à dire l’intermittence c’est de la merde, professionnalisons, engageons des permanents et virons les autres.
Descendons les, les uns après les autres, ceux qui abusent vraiment car ils (les inspecteurs) vont s’en prendre plus à nous qu ‘aux patrons.
Là, ils s’en prennent aux gros.
Ils trouveront autre chose, pour les petites compagnies.
Ils enfouissent les dossiers, rien ne change.
Le pouvoir de l’inspecteur c’est d’aller directement au tribunal. On verra si le dossiers sont enfouis.
Je ne revendique pas l’emploi permanent, revendiquons une défense de nos droits dans l’intermittence.
Par rapport à l’avis des syndicats, nous voulons être intermittents. Réaffirmons le.
Ele vous convient, comme elle convient aux employeurs, aux exploiteurs...
Il y a un déséquilibre d’une des parties.
La CGT, depuis qu ‘il y a plus le PC, ils sont désemparés. Ils se sont jamais intéressés aux droits sociaux des intermittents, pour eux, ils ne peuvent pas lutter car ils sont pas permanents ; la seule chose qui existe c’est 14 quai de Charentes.
C’est vrai, pourquoi est-ce qu’on vote pas (dans les entreprises) ?Il faut que tous les travailleurs intermittents votent.
Tu peux si t’as 3 mois d’ancienneté sans interruption et si tu travailles le jour du vote. En plus y a pas de jurisprudence et y a pas un syndicat qui a porté le truc en disant qu’un mec qu’est là depuis 6 mois par interruption a pas le droit de vote alors qu’un gars qu’est là depuis 3 mois a le droit. T’as aucun délégué du personnel, t’es jamais représneté quend tu te bats.
Quand t’es intermittent , tu devrais être représenté à l’unédic.
Comme les chômeurs qui sont rarement représentés.
2 points : sur les conventions collectives, sur les politiques culturelles.2 chantiers décidés non lancés.
Il y a des conventions collectives pour l’audiovisuel
Pour le théâtre privé aussi.
Maladie, congé maternité, à faire aussi.
Mettre à jour le film « nous avons lu... »
Dire les conséquences, pleins de gens ne savent pas.
Derrière la maladie, il y a aussi l’accident du travail...
Sur les conditions d’application en 2004 qui vont changer en 2005 , on n’est pas très clairs non plus.
En 2005, on sera intérimaire.
Insister sur 2004 et dire que ce n’est qu’un début.
Est-ce qu’onles fait les deux jours de forum ?
Oui
A lire les mails qu’il y a sur la liste il y a un écart sur ouvrir la lutte ou pas...
Il y est depuis le début.
Agiter le spectre de l’interpro à partir de nous, déjà nous on est interpro. On ne défend pas le flexibilité, la mobilité, mais les droits sociaux de l’intermittence.
Comme il y a des gens qui aiment être intérimaires.
Il n’y apas une volonté tranchée. Rappel du problème avec les emplois-jeunes. On peut désirer ne pas être fixe et un jour changer d’idée.
Il faut que ça s’articule. A Lille, 2 petites nanas : nous on est permanentes mais votre lutte nous intéresse. Tout le monde interloqué. C’est là le problème.
Il y en a qui veulent être permanents, d’autres non.J’ai rencontré une avocate qui avait des problèmes similaires à nous. Il faut parler des droits de l’intermittence pour tous les intermittents ou similaires.
Il y a des pigistes qui voient pas le rapport.Nous, on passe pour les aristos de la précarité.
Ca me rappelle le bon marché, on nous a donné des sacs, dix mètres derrière y’avient des chômeurs qui attendaient de savoir si on allait leur donner quelquechose.
Si on est montré comme des aristos de la précarité c’est pas possible. Il faut faire fond sur un discours commun.
C’est le problème des gens qui vont arriver, ils disent :nous on se bat contre le protocole et rien d’autre.
C’est là qu’il faut être solide.
Pourquoi on lutte contre le protocole ?
Des chômeurs disaient : vous pouvez vous battre, nous on peut même plus. Y un truc à faire avec eux.
Ce qui est manifeste dans ce qui a été fait , quand les intermittents vont à carrefour et vident le rayon culture, il y a quelque chose qui excède.on a pas le choix que d’élargir le débat , on est pris dedans, ça va bien plus loin que le protocole.
J’ai du mal à m’approprier le terme »société entreprise », on passe du noble qui a ses artistes, à la République qui a ses artistes, et maintenant l’entreprise
Le problème c’est que l’entreprise , elle va avoir ses malades, ses étudiants, ses artistes...
Autrefois l’ouvrier, le paysan ( ?) avait toute sa vie liée à son employeur
Chez Disney c’est comme ça, logement Disney, il va boire un coup chez Disney, il y travaille...
Ca se rattache à un système de pensée (société entreprise)
Quand on l’utilise , c’est au sens littéral
Il faut trouver un autre terme.
Exemple du groupe anti-pub, toujours un signe quelque part, ça contamine.
Les afficheurs intègrent le tag à l’intérieur de l’affiche maintenant.
Il y a eu 2 pages dans Artpress : c’est la plus belle exposition du 20éme siècle, c’est le plus grand acte créatif... On ne peut pas empêcher l’appropriation. Ca produit du sensible et de l’argent c’est ça qu’ils veulent dire. Ils disent pas continuez à détruire.
J’avais envi de parler du rapport au politique. Redonner envie de la parole citoyenne. Aller titiller le politique. Je reviens à mon histoire d’élections régionales. Ne pas avoir peur de dire que notre lutte est politique. Y a des gens d’AC qui sont venus nous livrer de la bouffe (hola général : de la bouffe aux bourgeois ! etc...)ils viennet chercher de la doc un peu partout, ils ouvrent une parole à côté du marché, tout le monde peut passer. Aller faire notre campagne en passant derrière les mecs pour démonter leur programme et leurs discours mielleux, sur les marchés.
Comment réassigner les politiques à ce qu’ils ont dit qu’ils feraient sans dire encore le politique c’est de la merde, comment se réapproprier le politique et ne pas participer à ce dénigrement généralisé ? Il va falloir aller voter, quel vertige, et en même temps on ne peut pas laisser ceux d’aujourd’hui continuer...
Moi je veux que les gens rouvrent leurs gueules
Tu sais la droite ils font exactement ce qu’ils ont dit qu’ils feraient
Oui mais je parle de la gauche
Vide de programme, ils viennet chercher des idées ici
Qu’est ce qu’on fait quand on fait du théâtre ? Si les gens viennent plus , il va falloir aller les chercher
Ils n’y ont jamais été, et aujourd’hui il n’y a que 10% de la population qui y va.
Je ne vois pas , le marché c’est pas concret, travaillons avec nos outils , on a pas un programme, on est pas des politiques
Aller au marché pour interpeller le politique sur la place publique.
Aller aux meetings
Se réapproprier le politique c’est nous décaler, ne pas faire ce qu’ils font. Qu’est ce que c’est le politique ?Qu’est ce qui fait que nos actions posent question sans s’enfermer dans un conflit binaire encore ?
Je suis allé à un comité de suivi ( ?) tous bords politiques confondus, il va pas se passer grand chose aux régionales, c’est pas très vendeur pour eux les intermittents. Par contre à l’Assemblée nationale il y a une oreille tendue vers les maires qui craignent des retombées économiques et qui s’inquiètent pour les prochains festivals, c’est là que les députés qui pensent que ce protocole est mauvais se posent question
Le Monde va faire 3 pages mercredi prochain sur le nouveau protocole.
Rappel de Starac où ils ont dit à tout le monde que les gens qui interrompaient l’émission gagnaient plus de 20000 fr par mois
Fabius qui dit que c’est super Starac !
On va aller sur les marchés on va tomber sur les hommes de gauche qui diront « c’est pas nous, c’est les partenaires sociaux ». Est-ce que c’est pas des formes comme nous qui sont la nouvelle façon de faire de la politique ?
Dire aux gens que c’est possible
Est-ce qu’on va pas regretter un jour de pas avoir monter une liste ?
Pour moi, c’est du pipeau, c’est le contraire de ce que je dis. C’est tellement confortable de cracher sur les politiques, et alors le seul moyen de participer c’est de s’inscrire à un parti ? Restreint....Nous c’est tous les jours qu’on remet en question notre rapport au pouvoir(rires). Est-ce qu’il y a pas une revendication qui est à porter, l’Agora ?
Il y a des référendums aux régionales, transporter une urne devant le bureau de vote et poser des questions précises, c’est légal.
C’est pas là, pas en allant là où ils vont. Je demande pas à avoir du pouvoir , je demande qu’on ne m’emmerde pas en tant qu’intermittent.
Oui mais ça suffit pas ça !
J’essaie de conduire une liste aux européennes, les régionales c’est trop cher, je ne sais pas si des associations pourraint entrer dans ma liste. Il faudrait que les votes blancs et nuls soient pris en compte.
50% de la population ne vote pas, on ne peut pas rester dans ce leurre de démocratie.
Quand je pensais aux élections je pensais à utiliser le système plus qu ‘à gagner.
C’est l’argument de l’extrême gauche.
Attac...
J’ai envie que ce mouvement s’ouvre à un public plus large, c’est pas la question de participer aux régionales ou pas . Moi je suis attérée de voir le manque de mobilisation par rapport à des choses qui se sont passées.
Y en a eu de la mobilisation !le problème c’est la forme. Les profs, les retraites, c’est manif-AG, manif-AG, après le bach et plouf plus rien. On a affaire à des gens qui sont décidés au-delà de tout ce qu’on peut faire.
Ils sont décidés au niveau européen quitte à passer par l’extême droite.
Starac c’est le camp, on y est.
L’ennemi est pas à l’extérieur, l’ennemi est en soi.
On s’attaque aux étudiants et aux artistes en même temps , on a une évolution effrayante, y a plus un parti qui est capable de prendre ces problèmes en charge
Invitons le 18,19
Ne nous structurons pas, restons bordélique.
Maintenons la circulation de la parole, plutôt que d’inviter les gens pour ceci ou cela, disons c’est quoi les droits collectifs et discutons 2 jours là-dessus
Le 21 appel énormeRATP-SNCF car les hausses de salaires n’auront pas lieu. Est-ce que ça a une place ?(la CGT a fixé un jour de grève)
Nous, on défend un choix de vie, définir des énoncés qui parlent des droit s pas que dans le secteur culturel. Quel est le commun ?exemple de patrick Pelou qui dit on me demande d’être rentable, je dois virer les malades pas rentables.
L’interpro me gonfle car c’est le syndrome attac , on neutralise la bagarre, ça sert à calmer tout le monde. L’interpro peut réussir si on parle des contrats missions . En 97 emploi jeune contrat de 5 ans, c’est ce que veut le Medef, des contrats de 5 ans, c’est pour ça que les emplois jeunes ont pas eu d’Assédic.
Est-ce qu’on peut inviter les gens sans parler de leur profession mais en parlant de leur choix de vie, c’est ça qui plante depuis le début.
Il s’est rien passé au Larzac, j’ai l’impression qu’il se passera rien à Davos
Bombay, forum social mondial.
Reconvoquer les gens proches, saison en lutte, étudiants...
Droits collectifs et formes de luttes
Retrouver les comptes rendus des anciens forums et aussi partir de là
Horaires etc...

Merci à Séverine pour le compte rendu !





Retour en haut de page

 

Retour en haut de page

Commissions | Compte-rendus | Communiqués | Actions ! | Photos, sons, vidéos
Textes officiels | Nouveau modèle | Coordination nationale | Liens | Archives
Accueil | Plan du site | Contact
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
SPIP | squelette | | Suivre la vie du site RSS 2.0