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La CGC envisage de retirer sa signature de l’accord sur le régime des intermittents 04/03/04 !!!

Publié, le jeudi 4 mars 2004 | Imprimer Imprimer |
Dernière modification : samedi 6 mars 2004


http://www.labaule.maville.com/actu/detail.asp?idDoc=125683&IdCla=8

jeudi 4 mars 2004

Le « zéro pointé » de la CGC à Fillon

Le syndicat de l’encadrement en convention régionale hier à Nantes


« C’est un lobby libéral, très accroché au Medef qui dicte actuellement sa loi au gouvernement », dénonce Jean-Luc Cazettes, président de la confédération générale des cadres (CGC).

« Zéro pointé » : Jean-Luc Cazettes, le président de la Confédération générale des cadres (CFE-CGC), n’est pas tendre avec le gouvernement. Hier à Nantes, lors de la convention régionale de son syndicat, il s’est appliqué à critiquer la politique du ministre des Affaires sociales, François Fillon.

Très remonté contre les politiques Jean-Luc Cazettes, le patron de la CFE-CGC. Surtout contre le ministre des Affaires sociales, du travail et de la solidarité. « Avec beaucoup d’habileté, morceau par morceau, François Fillon est en train de déstructurer, de démolir totalement le droit du travail, collectif et individuel. Le code du travail avait une couverture rouge. Elle sera bientôt jaune. »

Exemples d’actualité ? L’idée de contrat de projet pour certaines missions, intermédiaire entre CDI (contrat à durée indéterminée) et CDD (à durée déterminée). « On veut nous faire croire qu’il serait sous le contrôle de la branche, alors qu’on transfère tout le pouvoir de la branche vers l’entreprise. Ça veut dire que l’entreprise fera ce qu’elle voudra. Le reste est littérature. »

Autre exemple : la mise en place des accords syndicaux majoritaires supposés améliorer la démocratie sociale. « Actuellement, il y a cinq organisations syndicales historiques reconnues. Cela permet donc à trois d’entre elles de dégager une majorité pour s’opposer à un mauvais accord. Mais, le gouvernement est en train de modifier sans le dire, de façon hypocrite, le rapport des forces. Il accorde un quasi certificat de représentativité officiel à l’Unsa, en l’invitant à tous les groupes de travail au ministère. Et pourquoi la seule Unsa ? Si on attribue la représentativité à l’Unsa, on doit aussi l’accorder à Sud. Il n’y a pas de raison de favoriser les syndicats « gentils » plutôt que les « méchants ». »

Résumons : c’est « zéro pointé » pour le gouvernement. Mais pas mieux pour la gauche renvoyée dans son coin d’un seul coup de massue : « C’est le vide absolu et intégral. »

Pour le reste, Jean-Luc Cazettes tricote ses jugements sur l’actualité, sans surprise, à rebrousse-poil.

- Intermittents du spectacle. « Aillagon se fout du monde. Il avait pris des engagements, notamment celui de faire la chasse aux faux intermittents, et d’abord à France 2, France 3. Il n’a rien fait. Et veut aujourd’hui négocier avec la CGT sur la base des revendications de ce syndicat. Dans ces conditions, j’envisage, dans les jours qui viennent, de retirer la signature de la CGC de l’accord sur le régime des intermittents. Nous sommes actuellement en train d’étudier les conséquences juridiques d’une telle dénonciation. »

- Assurance maladie. « On sait bien que ce dossier se négocie directement entre le gouvernement, la CFDT et la Mutualité française. La CFE-CGC ne pèse pas, mais elle tient tout particulièrement à ce que la CSG reste proportionnelle et ne devienne pas un impôt progressif. Et à ce que les remboursements soient identiques pour tout le monde et non en fonction des revenus. »

- Privatisations. « Le gouvernement a besoin d’argent et veut profiter des bonnes dispositions de la Bourse. Pour moi, l’essentiel n’est pas de conserver la propriété d’État dont je ne suis pas fanatique, mais de garantir les obligations de service public. »

Paul BUREL et Antoine AGASSE.





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