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Unedic : Occupation du service du contrôle de la recherche d’emploi (SCRE) à Nantes


COMMUNIQUE D’OCCUPATION du SCRE de Nantes - Mardi 07 décembre 2004

Publié, le mardi 7 décembre 2004 | Imprimer Imprimer |
Dernière modification : jeudi 14 avril 2005


A l’appel d’une Journée d’Action de la Coordination Nationale des Intermittents et Précaires, nous occupons ce jour, mardi 7 décembre 2004, le SCRE (Service de Contrôle de Recherche de l’Emploi) de la Direction Départementale du Travail et de l’Emploi, au 4ème étage de la tour Bretagne à Nantes.

Alors que se vote actuellement à l’Assemblée Nationale la loi Borloo, nous sommes là où se décide déjà le sort de milliers de « bons et mauvais » chômeurs, seuls face à un collège paritaire d’une dizaine de personnes représentantes du Medef, des Assedic, de l’Anpe, de la DDTE et de syndicats à la présence aléatoire. Avec le renforcement des obligations et des sanctions contre les chômeurs, c’est autant qui viendront attendre leur tour. Grâce à l’article 7 du plan Borloo, ils pourront aussi se voir réduire plus subtilement leurs allocations jusqu¹à plus de docilité de leur part.

Le protocole d’accord du 26 juin 2003 des annexes 8 et 10 des intermittents du spectacle procède de la même logique d¹exclusion en confortant les plus aisés et en expulsant les plus précaires, soit disant moins volontaires, moins professionnels.

Nous prenons cependant acte du rapport gouvernemental Guillot rendu publique mercredi dernier et qui dénonce enfin :

- une réforme qui « ne semble pas permettre de réduire le déficit » du régime d¹un secteur dont « la valeur ajoutée est d’un peu plus de 11 milliards d’euros, soit autant que celle de la construction aéronautique, navale et ferroviaire » et dont « 80 % des indemnisés ont un salaire annuel de référence inférieur à 1,1 Smic ».
- la mauvaise volonté des partenaires sociaux à renégocier un nouvel accord, et donc la responsabilité du gouvernement à les y inciter « si nécessaire, par la contrainte » avec une future proposition parlementaire de loi.
- la nécessité du « retour à une date anniversaire fixe », comme nous l’avons toujours légitimement réclamé et le rôle de remplacement et non de complément des allocations chômage, comme nous l¹avons toujours si justement dit.

Nous restons vigilant quant à une « politique volontariste de l¹emploi dans le secteur » censé réduire la précarité et qui ne prendrait pas en compte la mobilité inhérente à ces professions et contraindrait à l’excès à la permanence, cependant nécessaire et cohérente pour une partie du secteur, en particulier dans la production audiovisuelle

Le débat d¹orientation consacré à l’emploi culturel du 9 décembre à l’Assemblée Nationale sera encore une fois prétexte à « professionnalisation », les experts s’appliquant à dessiner un portrait de l’artiste en excellence culturelle, se traduisant par des dispositifs nouveaux de sélection et d’exclusion. A cela nous répondons : « A emplois discontinus, revenus continus ». Alors que la précarisation devient norme d¹emploi, il est urgent d¹obtenir de nouveaux droits collectifs pour toutes les formes de chômage.

Renaud Donnedieu de Vabres a beau jeu de reconduire sur 2005 un Fond Spécifique Provisoire de 80 millions d’euros dont seulement environ 2 millions auront été dépensés en 2004 de part l¹incompétence avérée des Assedic à informer les allocataires qui auraient pu y prétendre.

D¹autre part, l’absence de transparence de l’Unedic, organisme dont dépend le quotidien de millions de salariés et dont nous réclamons légalement depuis plusieurs mois la base de données chiffrée, est un indéniable déni de démocratie et cache potentiellement une fatale incapacité de gestion.

Nous n’oublions pas la CFDT et le MEDEF qui collabore activement à l’écrémage d’une profession sous couvert de sauver un régime avec une réforme inadaptée et injuste. Ceci étant à présent, de fait, incontestable.

Nous refusons le principe de capitalisation qui nous est actuellement imposé et nous revendiquons la mutualisation comme fondement à tout nouveau système.

Nous exigeons toujours :

- le déblocage de quelques 30 000 dossiers Assedic, sous traités de façon irresponsable par l’Unedic
- l¹abrogation du protocole d’accord du 26 juin 2003
- la réouverture de négociations avec les partenaires sociaux de l’Unedic sur la base du Nouveau Modèle d¹indemnisation chômage pour les emplois discontinus de la Coordination Nationale des Intermittents et Précaires, avec notamment remise en cause du paritarisme de l’Unedic et recherche de nouvelles sources de financement
- le retrait de la loi Borloo de « coercition sociale »

La CIP LA (Coordination des Intermittents et Précaires de Loire-Atlantique, membre de la Coordination Nationale), soutenue par des militants d’AC !, de la CGT Anpe, d’autres structures associatives et syndicales, des précaires, chômeurs et salariés.





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