Mercredi 7 décembre, 4ème jour de pseudo négociations de l’assurance chômage à l’UNEDIC.
Nous étions environ une cinquantaine à occuper la DDTE cette
après-midi. Nous avons fait remonter nos revendications aux 2 ministres (Larcher et
borloo), sans réponse.
La presse a été très présente (JT de FR3, l’action a été aussi relayée)
Bref tout est prêt pour mardi 13 décembre !!
NOUS APPELONS A UNE JOURNEE DE MANIFESTATION ET D’ACTION
LE MARDI 13 DECEMBRE (1ère journée de négo des annexes 8 et 10)
LE RDV SERA PRECISE DES QUE POSSIBLE
Communiqué des occupants de la DDTE de Toulouse
Nous, intermittents et précaires de midi-pyrénées, occupons
actuellement les locaux de la direction départementale du travail, de
l’emploi et de la formation professionnelle.
C’est aujourd’hui la 4ème journée de négociation à l’UNEDIC .
Les
négociations concernant les annexes 8 et 10 des intermittents du
spectacle et de l’audiovisuel n’ont toujours pas commencé et les
diverses déclarations des partenaires sociaux laissent préfigurer le
pire malgré les allocutions et promesses du ministre de la
communication Mr Renaud Donnedieu de Vabres.
A l’heure où l’on ose parler du déficit abyssal de l’UNEDIC quand les
bénéfices chiffrés des entreprises du CAC 40 s’élèvent à 41,5 millions
d’euros (soit 32% de plus que l’an passé), à l’heure où des millions de
salariés précaires sont soumis à la destruction de leurs droits
sociaux, à l’heure où l’UNEDIC continue de réduire le nombre de
chômeurs indemnisés ainsi que le temps et la durée d’indemnisation
plutôt que d’envisager de nouvelles sources de financement, à l’heure
où le gouvernement met en place des systèmes de contrôles qui
confondent « cohésion sociale » et « mise au travail obligatoire »,
nous avons conscience que c’est cette même logique qui prévaut dans le
traitement de la réforme de nos annexes.
Cette logique est celle de l’incertitude, de l’aléa, de la
précarisation et de l’exclusion.
Nous exigeons toujours l’ouverture des négociations pour les annexes 8
et 10 ;
Nous exigeons du ministre du travail qu’il refuse d’agréer un accord
qui ne garantirait pas les principes énumérés dans la plateforme du
comité de suivi, à savoir un système mutualiste et redistributif sur
les base de 507 heures sur une période de référence de 12 mois, une
date anniversaire fixe et le versement d’une indemnité sur 12 mois pour
chaque jour non employé ;
Nous exigeons notre présence partout ou se décide notre sort ;
Nous exigeons un financement diversifié de la protection sociale
reposant sur la solidarité interprofessionnelle et la taxation de la
produite produite ;
Nous exigeons des droits collectifs ;
Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous !
NOUS APPELONS A UNE JOURNEE DE MANIFESTATION ET D’ACTION
LE MARDI 13 DECEMBRE (1ère journée de négo des annexes 8 et 10)