Mercredi 27 avril
18h appel à assemblée générale devant le Théâtre de l’Odéon occupé
faites le savoir !
13h Les occupants sont très pris par des discussions sur les modalités de l’occupation avec l’administrateur (car confinés au balcon et dans une seule pièce, accompagnés de vigiles pour aller aux toilettes) et demandent que l’AG de 18h se tienne dans le lieu).
Rdv à 16h pour parler aux équipes du théâtre sur les thèmes articulant chômage et travail, sur le fiancent de nouveaux droits collectifs ; a priori il y aura surtout des permanents.
L’administration dit que les représentations de soir sont annulé ce soir mais elle n’est prête à ouvrir les portes. Rien de facile avec un directeur qui manque de jugeote au point d’avoir écrit dans un communiqué hier qu’il avait « confiance dans la négociation » Unedic...
Mardi 26 avril
20H le plateau de la Comédie française est occupé, représentation annulée, besoin de soutien sur place.
Ce soir, les CDN de Bordeaux, Caen, Lille, Montpellier et Strasbourg, sont occupés eux aussi.
18h30 rassemblement en solidarité avec les occupants du théâtre de l’Odéon
.
17h30 Annulation de la représentation de Phèdre ce soir au théâtre de l’Odéon
14h
Nous restons déterminées, communiqué des occupants du Théâtre de l’Odéon.
Appel à rassemblement en soutien aux occupants du théâtrede l’Odéon
Hier, dernier jour de « négociations » de l’assurance chômage, nous nous sommes rassemblés au Ministère du Travail avant de rejoindre la Place de l’Odéon en soutien aux occupants du Théâtre de l’Odéon occupé depuis 24h par des intermittents et précaires, des étudiants [1] et des militants de NuitDebout, afin de peser sur les « négociations » de l’Assurance Chômage et contre la LoiTravail.
Nous sommes venus pour tenir une AG dans une salle qui aurait pu nous accueillir, aucun spectacle n’a été bloqué, aucun travail empêché. La réponse a été... de nous faire frapper à coups de matraques et gazer copieusement. Cela démontre une chose : le gouvernement a peur de ce mouvement et de ce qu’il représente pour tous les travailleurs, chômeurs ou non.
Dans ces conditions, qu’on ne nous dise pas que le Ministère de la Culture est avec les intermittents ! Ces violences sont inadmissibles. Les lycéens, les étudiants et les occupants de places publiques le vivent chaque jour : on nous empêche de nous réunir, dans des conditions acceptables, et même dans nos lieux de travail. Nous ne devrions plus autoriser, à compter de ce jour, qu’aucun spectacle, aucun film, aucune émission ne puisse se faire !
Concernant les négociations sur les annexes 8 et 10, finalement, les syndicats ne sont parvenus hier soir à aucun accord. Une ultime réunion de négociations est donc prévue mercredi 27 avril en fin d’après-midi.
Nous devons donc, par tous les moyens, maintenir la pression !
La lutte c’est maintenant, rassemblons-nous massivement ce soir devant le Théâtre de l’Odéon, Place de l’Odéon, M° Odéon
Partagez, prévenez, mobilisez !
Lundi 25 avril
En ce dernier jour des « négociations » Unedic sur les annexes 8 et 10, les occupants du théâtre de l’Odéon, bloqué par la police à la demande des ministères, appellent à une AG sur le parvis du théâtre de l’Odéon à 10H Par sms, tel et tout autre moyen, faites passer le mot ! Soyons nombreux !!!
11h Toulouse Pôle emploi occupé, non à la loi travail, droit au chômage !
11h15 L’administrateur a fini par accepter de laisser entrer de la nourriture pour les occupants de l’Odéon.
11h30 Conférence de presse au théâtre de l’Odéon
17h rassemblement lors du dernier rdv annoncé des négos Unedic sur l’intermittence, au ministère du travail, métro Varennes avant de rejoindre à
18h Assemblée générale au théâtre de l’Odéon
Dimanche 24 avril
Après l’occupation de théâtres à Toulouse (TNT), Bordeaux(TnBA), Caen (CDN), du centre dramatique national humain trop humain (hTh) de Montpellier, occupé depuis le 13 Avril, dans une ville qui fut très active lors de la grève de 2014 contre la convention chômage [2], c’est au tour du théâtre de l’Odéon à Paris d’être occupé depuis 18h30 ce dimanche 24 avril.
Deux banderoles ont été déployées sur la façade : « De l’argent il y en a, construisons de nouveaux droits » ; « Pas de droit du travail sans droit au chômage ».
Nous, chômeurs, étudiant.e.s, précaires, salariés en poste ou en formation et intermittent.e.s de la culture et d’ailleurs, avec ou sans papiers, occupons ce lieu public pour signifier notre complet désaccord avec les « négociations » en cours de l’assurance chômage comme avec le projet de loi travail.
Comme bien d’autres, les salariés du théâtre de l’Odéon ont fait grève contre le projet de loi travail les 9 mars et 9 avril dernier.
Ce 28 avril, de nombreux salariés seront à nouveau en grève contre la loi travail dans tout le pays.br>
D’ici là, partout, des actions vont avoir lieu. Au vu l’obstination de ce gouvernement, la mobilisation va devoir se poursuivre et s’approfondir.
Les négociations de l’Unedic prévoient de priver les chômeurs, précaires et intermittents de 800 millions d’euros, alors même que la majorité d’entre eux ne sont pas indemnisés.br>
Ces coupes budgétaires brutales sont préconisées par le gouvernement. Et la plupart des partenaires « sociaux », Medef en tête, avalisent déjà cette orientation catastrophique.
La CFDT et le MEDEF ont prévu de réaliser proportionnellement davantage d’économies à l’encontre des intermittents que des autres chômeurs (cf. lettre de cadrage du Medef). L’État serait prêt à verser au pot plusieurs dizaines de millions pour compenser en partie les économies faites sur les annexes 8 et 10. Ces rustines, ne règleraient rien. Un tel financement « réservé » ne serait rien d’autre qu’une manoeuvre de division destinée à prévenir la mobilisation de l’ensemble des concernés. br>
La mobilisation en cours contre la loi travail a commencé à faire savoir que le droit du travail restera attaqué tant qu’un droit au chômage n’est pas instauré. L’’État doit abonder les caisses de l’assurance chômage et leur trouver de nouveaux modes de financement, pour tous.
Poursuivons la mobilisation !
Chômeuses, étudiant.e.s, précaires, salariés en poste ou en formation et intermittent.e.s de la culture et d’ailleurs, avec ou sans papiers, occupants du théâtre de l’Odéon
20h Des négociations ont débuté avec la direction du théâtre. Nous demandons à rester jusqu’à mardi matin, à pouvoir organiser une assemblée générale lundi soir et à disposer dans le théâtre d’un lieu de travail permanent pendant la mobilisation en cours. Ces demandes remontent au ministère...
20h20 C’est fort rapidement qu’ils nous rétorquent que rien de tout cela n’est acceptable, sauf, peut-être, d’avoir un lieu pour travailler. Nous demandons un écrit qui acte ces déclarations.
Ils nous proposent également de quitter les lieux et de revenir demain pour une assemblée éventuelle... Nous répondons être décidés à rester.
20h40 Il commence à faire froid sur le balcon du théâtre, nous avons obtenu une salle pour nous installer.