mercredi 30 juin 2004
Dernière modification : mercredi 30 juin 2004
Lille le 29 juin 2004.
La coordination des métiers de la création Nord/ Pas de Calais
et la fédé spectacle Nord/Pas de Calais s’associent
pleinement à l’action engagée par leurs camarades de la Coordination des
Intermittents et précaires d’Ile de France. Ils occupent depuis plus de 60
heures le toit du medef et réclament que soit prise en compte l’urgence de
la situation de l’Unédic à la veille des festivals.
Comme eux nous estimons que les mesures annoncées par le ministre de la
culture ne sont que du « replâtrage » visant à masquer la réalité aux yeux du
public :
Le protocole d’accord unédic fait toujours ses ravages.
Il exclue de façon inégalitaire, injuste et aléatoire.
Il ne résout en rien les abus,
Il ne prend pas en compte les heures de formation données par les
réalisateurs et les techniciens niant de ce fait le mode de transmission des
savoirs et savoirs faire des professions du spectacle et de l’audiovisuel.
Il ne prend en compte les arrêts de travail qu’à compter du 3ème mois.
Les mesures annoncées par le ministre ne connaissent pas encore de modalités
d’application. Les négociations entre partenaires sociaux ne sont pas
engagées. Le ministre de la cohésion sociale reste muet face à nos demandes
répétées de rendez vous.
Nous ne saurions nous satisfaire de tout cela après 1 an de lutte.
Les conditions de sécurité et les conditions sanitaires de cette occupation
nous semblent des plus préoccupantes. Le silence édifiant des médias sur
cette action doublée de communiqués assurant la bonne tenue des festivals
reflète le profond mépris de l’engagement citoyen des intermittents et
précaires sur les questions de solidarité interprofessionnelle.
A la veille de l’ouverture des Festivals d’été nous demandons donc à
Monsieur Borloo d’abroger le protocole Unedic du 26 juin, de réunir une
table ronde avec l’ensemble des concernés en vue de l’ouverture de réelles
négociations.
Coordination 59/62
Fédé Spectacle CGT 59/62