mercredi 14 juillet 2004
Dernière modification : samedi 17 juillet 2004
Script intégral de l’allocution télévisée de CHIRAC du 14 juillet 2004
Sur la question de intermittents
...
PPDA :
Alors, sur l’action gouvernementale, un mot sur les intermittents, est ce que vous seriez favorable à une ouverture d’une vaste table ronde pour renégocier un accord qui serait applicable le 1er janvier prochain ?
CHIRAC :
Euh...
Ça a été une affaire très, ..., très triste, cette affaire d’intermittents.
Euh...
La France ... a, ... une politique culturelle reconnue ... dans le monde, une action culturelle reconnue dans le monde, ... et ... cette action repose sur un certains nombres euh... de ... d’acteurs du monde culturel, du plus modeste au .. au plus génial, et ... un système avait été mis au point, euh..., que vous connaissez, qui est contesté, qui a engendré de grands abus, ..., au point que tout naturellement les organisations euh... représentatives des salariés, des salariés qui payent ! ... ont protesté, ... , en disant que ce n’était pas possible, ... et tout naturellement, les intermittents, dont un grand nombre sont des gens qui méritent, attention et solidarité, ont été ... tous frappés, et c’est le ... type même du malentendu ...
PPDA :
Est-ce qu’il faut remettre tout à plat ? Ou en partie ?
CHIRAC :
Alors, oui, alors, je crois que d’abord il faut effectivement..., le gouvernement a pris un certain nombre de mesures, je dirais pour ... calmer le jeu, essayer d’éliminer les abus, nombreux, notamment d’un certain nombre de grandes maisons, et euh..., de faire en sorte que ceux qui méritent réellement d’être soutenus et qui justifient !... hein ! ..., puissent l’être.
Les choses se sont un peu calmées parce que finalement la raison est revenue et qu’on s’est bien aperçu qu’on était en train de casser la politique culturelle française, en contradiction complète avec toute l’ambition des pouvoirs publics et des Français en général, de la défense de l’exception culturelle française, c’est ça qui était en cause.
Alors on a confié euh... une mission ... à quelqu’un de tout à fait euh... reconnu ... et qui va déposer ses conclusions et à partir de là, je souhaite qu’on arrive à une euh... à une euh... une solution définitive de ce problème qui tienne en compte les caractéristiques propres de la culture française mais euh... qui permet d’éviter les abus que l’on a pu voir au profit notamment d’un certain nombre de grandes entreprises qui utilisent de façon abusive des gens qu’ils qualifient d’intermittents et qui ne le sont pas.
PPDA : L’autre nuit...
Question coupée par Arlette CHABOT pour une question sur la justice.
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