mercredi 25 avril 2007
Dernière modification : mardi 3 avril 2012
Paris, mercredi 25 avril, 11h30.
Nous précaires, flottants, sans qualités, intermittents du chômage, entrepreneur toi-même [1], sommes réunis au siège de l’Unedic [2].
Nous invitons les partenaires sociaux, toute structure ou tout individu intéressés par la refonte de l’assurance-chômage à nous rejoindre à la table des négociations que nous occupons ce jour.
Remettons tout à zéro.
Inventons un nouveau système d’assurance-chômage [3] à l’élaboration duquel participeraient naturellement et majoritairement les premiers concernés.
On pourrait partir du principe communément admis qu’un jour chômé doit être égal à un jour indemnisé à 2,3 Smic jour.
La France assistée de l’Unedic occupée.
[1] Voir : La personne devient une entreprise, note sur le travail de production de soi, d’André Gorz
[2] Pour déconstruire le sempiternel discours sur déficit et la nécessité de « sauver le régime » qui accompagne toutes contre réformes voir : Unedic, les mobiles du crime - Pollen.
Toutes les infos sur cette occupation de l’Unedic :
Contre les campagnes de dénonciation de l’assistanat :
À gauche poubelle, précaires rebelles - Cargo, mai 1998
Abjecte sarkophagie travailliste : « Le travail, c’est la liberté, le plein emploi est possible »
À ceux qui estiment qu’avec 456 euros par mois nous parasiterions la société française
De la légitimité de frauder les minima et de quelques conseils à cette fin