mercredi 11 avril 2012
Dernière modification : jeudi 27 novembre 2014
Une brève et salubre vidéo sur la précaritude de l’emploi. Il n’est pas certain qu’elle amuse les employeurs. Présentation :
« La précarité isole, comment rendre joyeuse une situation pesante ? Quoi de plus jouissif que de filmer sa chef à son insu ? De se permettre de lui dire non ? De refuser une surcharge de travail ? Le droit du travail est-il - pour quelques temps encore on l’espère - un rempart pour les salarié-e-s ?
En janvier 2010, Jeff, gérant d’une résidence étudiante privée toulousaine, aimait beaucoup son travail. Il avait 15 ans d’ancienneté, un salaire et des avantages en conséquence. Il était pourtant en dépression. Laure, la nouvelle chef du secteur, y voyait une perte de rentabilité de la résidence et cherchait à le faire démissionner pour le remplacer par une petite étudiante payée deux fois moins [1]. Jeff enchaînait les arrêts maladie et tentait de résister entre deux dépressions.
De mon côté je sortais des études [2] et ne trouvais que des contrats précaires comme beaucoup de mes camarades [3]. Même embryonnaire, le collectif [4] protège des abus ; avec un colocataire en formation d’inspection du travail, on s’amusait à relever les clauses illégales de mes contrats. Ça me permettait d’avoir des arguments face aux employeurs qui profitaient de l’état du marché de l’emploi pour bafouer le droit du travail.
C’est de la combinaison de ces deux histoires qu’est sorti ce court-métrage. »
Visionner la vidéo :
D’autres vidéos accessibles en ligne de Juliette Guibaud.
Dans d’autres contextes, de chômage et/ou de dépendance à la CAF, on pourra utiliser :
Pôle emploi : déjouer les convocs pour « entretien téléphonique », les radiations, le suivi...
Face aux contrôles domiciliaires de la CAF, quelques conseils - Les CAFards
Et en écho, on pourra écouter :
et/ou lire L’idéologie est la première arme des exploiteurs ainsi que Les désirs ne chôment pas, fuck austerity.