mardi 23 septembre 2014
Dernière modification : samedi 11 octobre 2014
Note de la rédaction :
Dissonner/ Résonner.
Les « comités de liaison » de Pôle Emploi ont été créés au lendemain de la mobilisation des chômeurs et précaires de l’hiver 97/98. Il s’agissait pour le gouvernement d’ouvrir un « espace de concertation » aux différents échelons locaux et sur le plan national pour répondre à une contestation qui visait le gouvernement et les partenaires sociaux. La classique technique de l’oreiller vise une dépossession, il s’agit de faire régresser : dodo et atermoiements. Chacun sait que l’on crée de telles « commissions » pour enterrer les problèmes, il n’empêche, une absorption/résorption de l’’énergie collective est toujours possible.
Lorsqu’ils « fonctionnaient » ces comités de liaison n’ont jamais permis d’obtenir ne serait-ce que les données sur le type d’emplois et de salaires sur lesquels débouchaient les périodes de chômage, par exemple. C’est le lot de ces instances de concertation que de servir le régime qui les créée, à moins que la lutte ne vienne perturber ce programme. Lorsque par intermittence, une mobilisation était en cours, ces comités furent tout au plus des « instances d’interpellation ». On a pu y impulser des dialogues de sourds sur les radiations, les indus, les infos sur les droits, et puis les raconter.
La seule liaison qui vaille, c’est la nôtre, et c’est le rapport direct avec les agents du Pôle et les chômeurs, par exemple :Pôle Emploi nous harcèle ?... Harcelons Pôle Emploi ! - Koordination des Intermittents du Calvados (Kic)
Pour finir, un bel exemple d’instance concertative : Une rencontre avec le médiateur national de Pôle Emploi